Sur ce deuxième album solo, Karl continue là où son premier album « Dissident » s'était arrêté, s'aventurant toujours plus profondément dans les territoires inexplorés de la basse solo et des compositions menées par la basse. Cette fois-ci, sa portée est plus large, allant de la valse jazz mélancolique de « Like Tears In Rain », en passant par le proto hip-hop angulaire de « Chromatica » jusqu'au jazz-funk chargé d'adrénaline de « Rainmaker », et nous emmène dans des voyages à travers le Brésil et l'Afrique dans des morceaux influencés par la musique du monde tels que « Milagre » et « Le Zoulou Blanc ». Et sa palette est plus variée car, à côté de son timbre de basse caractéristique de Bogart, nous l'entendons sortir la basse piccolo et une basse ténor, souvent accompagné par le saxophone soprano mercurial de son collaborateur régulier Bertrand Huvé, faisant même appel à une section de cuivres complète pour une chanson, et avec les contributions revigorantes de Ciaran Storey à la guitare et Richie Dittrich à la batterie.
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